On constate le vieillissement de la peau par une perte d’élasticité, quand elle retrouve de moins en moins bien sa forme après l’avoir étirée et un relâchement qui s’installe progressivement. Le vieillissement de la peau, encore appelé sénescence, occasionne des dégâts au niveau des cellules superficielles mais aussi de celles plus profondes qui contiennent le collagène et les fibres élastiques. Ces symptômes apparaissent plus ou moins tôt dans la vie, il n’y a aucune égalité des chances à ce niveau. L’hérédité, à laquelle on ne peut rien changer, y joue un rôle important mais le mode de vie et d’environnement y est également pour beaucoup.
Lutter contre une peau vieillissante
L’exposition inappropriée ou trop importante aux rayons du soleil, notamment aux moments du jour où les UV sont les plus puissants, est un facteur éminemment aggravant pour le vieillissement cutané. On regroupe communément trois composantes sous le terme de peau. Ces éléments sont l’épiderme qui protège le corps des agressions extérieures, le derme qui diffuse les nutriments vers l’épiderme et l’hypoderme constitué de graisse et de tissu conjonctif dont le rôle est de protéger l’organisme des coups.
Malgré le caractère inéluctable du vieillissement, il est tout à fait possible d’en retarder les effets à condition d’agir dès les prémices. Lorsque les ridules et les premières rides s’installent, on peut facilement les combattre par un peeling superficiel. Plus on attend et plus les procédés seront invasifs quand on aura décidé de les atténuer. Si au contraire on s’occupe activement de cette problématique dès son début, on peut envisager des peelings de surface à intervalles plus ou moins réguliers et entretenir ainsi un teint éclatant et lisse.
Peeling : prévenir les ravages du temps
Le peeling consiste à détruire l’épiderme qui est très mince par l’application de substances acides. Le patient change littéralement de peau. La nouvelle peau qui va remplacer celle qui a été exfoliée sera alors plus lisse et plus homogène. Les peelings se pratiquent à différentes profondeurs selon l’importance des tissus à remplacer. L’application d’acide glycolique, un acide de fruits, est utilisée pour un peeling superficiel de l’épiderme dont l’efficacité est fonction du temps de pose du masque de peeling. L’utilisation de TCA (acide tri chloro acétique) est-elle fonction du dosage du mélange appliqué sur la peau.
Lorsque les rides ont pris de l’ampleur, qu’elles se sont installée plus en profondeur dans l’épiderme et le derme, leur résorption est bien plus difficile et demande souvent une prise en charge en clinique pour un peeling au phénol qui est bien plus invasif. Les peelings ne corrigent pas seulement les problèmes visibles de la peau en surface, mais sur l’épiderme ils accélèrent le renouveau cellulaire, en augmentent l’épaisseur et stimulent la production d’acide hyaluronique qui donnera une meilleure hydratation de la peau.
Sur le derme, ils restaurent les ondulations naturelles de la membrane basale et réorganisent les fibres collagènes. Ainsi, après un peeling, la peau est lisse et le teint éclatant, mais les effets non visibles sont encore bien plus importants parce qu’ils favorisent une repousse bien plus saine de la peau. Pour un peeling réussi, il est essentiel de se protéger des rayons UV non seulement avant et pendant le traitement mais également postérieurement en gardant à l’esprit que le soleil accélère considérablement le vieillissement de la peau.